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    Les amis de John Edward
   

John Edward à l’émission américaine Dateline
Diffusé sur le réseau NBC
(Dateline est un produit des nouvelles de NBC)
Animateur: John Hockenberry
Date: 17 novembre 2000

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Sceptique: Mais, oui, mais, mais gardez à l’esprit que si nous demandons à presque n’importe qui de nos connaissances: «Connaissez-vous quelqu’un qui est mort du cancer du poumon...»

John Hockenberry: Qu’est-ce qu’on peut voir sur le visage de cet individu pendant qu’il, vous savez, très rapidement, lui fournit cette information, lui pose des questions.

Sceptique: Il essaie de l’adapter à quelque chose qu’il connaît et John Edward le fait se sentir comme s’il n’arrivait pas à accomplir cette tâche, c’est de sa faute [de la faute au client].

John Hockenberry: Nous nous sommes également demandés si c’était une méthode [un truc] ou de la magie [divination]. Ainsi nous nous sommes assis avec John Edward et lui avons montré notre cassette vidéo de la session de groupe de la soirée.

John sur film: Elle me dit cinq dans la famille.

Jack sur film: Non.

John sur film: Elle me dit oui. Combien d’enfants a-t-elle eus ?

Jack sur film: Quatre.

John sur film: D’accord, alors elle a dû faire une fausse couche ou perdre un enfant parce qu’elle me dit qu’il y en a cinq.

John Hockenberry: Vous êtes si autoritaire. La confiance que vous avez... c’est presque comme s’il essayait de vous aider.

John: Euh, je ne sais pas s’il essait de m’aider.

John Hockenberry: Il semble qu’il soit un peu trop sous les projecteurs pour dire «ouais, vous avez raison j’ai cinq enfants même si c’est seulement quatre». Les gens veulent-ils que vous ayez raison ?

John: Je penserais que les gens veulent que ce soit vrai, mais je sais également que les gens sont assez intelligents pour identifier ce qui est ou ce qui n’est pas leur famille. Vous savez, ce n’est pas comme si je disais «il y a une belle énergie se tenant derrière vous, et elle vous envoie beaucoup d’amour et beaucoup de paix et beaucoup de lumière». Vous savez c’est plutôt comme «je crois que c’est ceci, j’ai la sensation que c’est cela, je pense qu’il y a cette connexion».

John Hockenberry: Mais pendant les quatre heures, souvent pénibles, de cette session de groupe, nous avons vu beaucoup, beaucoup de moments de «non-connexion», ce qui nous semble être des erreurs. Comme ceci:

John sur film: Quand il est décédé, y avait-il un défilé ou une espèce de bannière de laquelle il faisait partie ou quelque type de connexion avec laquelle on aurait pu le reconnaître ?

Femme sur film: Non.

John Hockenberry: Et ceci:

John sur film: Votre mère n’est pas décédée ?

Femme sur film: Non.

John sur film: C’est une mère qu’ils me demandent de reconnaître. À moins qu’il y ait, attendez, à moins qu’il y ait une belle-mère qui est décédée.

Femme sur film: Non.

John Hockenberry: Et ceci:

John sur film: Ou un petit-fils a-t-il eu un enfant après qu’elle soit décédée ?

Jack sur film: Non.

Sceptique: J’espère que si ma grand-mère me contactait, nous ne jouerions pas un jeu de charades ou de 20 questions. J’espère qu’elle aurait quelque chose de significatif à me dire.

John sur film: Vous êtes-vous divorcé deux fois ?

Jack sur film: Non.

John sur film: Ok, elle reconnaît qu’il y en a eu deux. Mon impression était de vous laisser cela, ce qui voudrait dire qu’il y a eu deux relations amoureuses principales qui ont échoué.

John Hockenberry: Quelqu’un pourrait également regarder cela et dire: «ce n’est qu’une expédition de pêche».

John: Oh, il n’y a aucune pêche. Je suis très clair, en fait je dis tout le temps aux gens que je ne suis pas précis à 100%, je pourrais me tromper complètement dans mon interprétation. Et je ne veux pas que les gens viennent me voir en pensant qu’il s’assoient et BOUM, vous savez, comme un téléphone vers l’au-delà, qu’ils vont pouvoir rejoindre qui ils veulent, qu’ils diront ce qu’ils veulent entendre, ça ne se passe pas du tout comme cela.

John Hockenberry: Non, en effet. Et si nous nous attendons à un moment du genre Le sixième sens, comme une personne décédée qui révèle l’identité de son assassin, voici la chose la plus rapprochée qu’on ait obtenue:

John sur film: Je ne veux pas être morbide, mais quelqu’un a-t-il été assassiné dans la famille?

Femme sur film: Je, euh...

John sur film: Laissez-moi vous exprimer ce que je reçois. Quelqu’un qui vient et me fait sentir comme si les actions d’une autre personne a été la cause de la manière dont il est décédé ou quelque chose lui est arrivé.

Femme brune sur film: C’est ce que je soupçonnais. Ouais. J’aurais voulu tirer cela au clair.

John Hockenberry: Bien qu’Edward se trompe dans une partie critique.

John sur film: D’accord, est-ce une femme ?

Femme brune sur film: Non.

John sur film: Énergie très sensible. Très, très... ça me semble être une femme. Qui est-ce pour vous ? Je verrais cela comme un frère ou une soeur ? (ce n’est pas une soeur alors…)

Femme brune sur film: Euh, mon euh, ex-mari. Ils suspectent qu’il soit mort d’une crise cardiaque. Il avait seulement 42 ans. Et il y avait quelqu’un d’autre dans la chambre avec lui et il y avait des circonstances suspectes.

John Hockenberry: Ainsi John Edward a détecté une mort suspecte. Qu'aurait-on comme portrait d'ensemble de tous les défunts qui ont contactés John Edward pour envoyer un message aux vivants ? Quel genre de personnes trouverions-nous ? Eh bien, ce ne sont pas des gens fâchés. Ils ne sont pas amers à propos d’une mort prématurée. Nous n’avons pas entendu d’histoire de peine et de douleur, aucun appel de vengeance. Ces personnes décédées sont gentilles et peut-être un peu ennuyeuses. Mais comme nous l’avons vu ici, même un mot ennuyeux et gentil des morts, bat un sermon entier de n'importe qui en ce monde.

John sur film: Elle me donne la sensation que vous vous êtes développée spirituellement, vous vous ouvrez de plus en plus à cela. Cela semble être les gens qui viennent à moi, ils vous félicitent pour le bébé. Et elle me fait sentir qu’il y a quelque chose avec l’immobilier ou les placements dans un proche avenir et vous y prendrez part.

John Hockenberry: Une autre chose s’est produite pendant cette soirée dans la session de groupe. Un membre disparu d’une famille semble se manifester fortement.

John sur film: Attendez, ils me disent de reconnaître Anthony. Vous me faites des signes comme si c’était moi ? C’est vous ? Vraiment ?

John Hockenberry: Le cameraman de Dateline Tony Pagano, est un des deux cameramen qui filmait la session. John Edward s’exprime sur le fait que le père de Tony est mort.

John sur film: N’avez-vous pas vu votre père avant qu’il décède ? Étiez-vous parti ou étiez-vous distant avec lui ?

Tony sur film: Ouais, j’étais parti.

John sur film: Ok, parce qu’il me fait sentir que vous devez tourner la page à ce sujet. Était-il un fan des Yankees?

Tony sur film: (rire) Non, il mourrait encore s’il entendait cela.

John sur film: Et il me demande de dire qu’il a trouvé la bague. Je ne sais pas ce que cela signifie.

Tony sur film: Eh bien, j’ai reçu une bague en cadeau. J’ai porté seulement un seul bijou autre que ma bague de mariage. Et quand mon père est mort, la dernière fois où je l’ai vu dans son cercueil, j’a pris que cette bague et je l’ai mise dans sa main.

Tony: Il a dit des choses très personnelles que j’étais le seul à savoir. Euh, et mettre la bague dans le doigt de mon père quand il est mort c’était vraiment quelque chose que personne d’autre n’a vu.

Sceptique: Quand vous observez beaucoup de ces sessions; bague, photo, chien, ces choses reviennent à plusieurs reprises et vous êtes presque sûr d’obtenir quelques chose, je veux dire, j’ai peut-être une douzaine de souvenirs dans lesquels il y a une bague.

John Hockenberry: En fait, le thème des bijoux est revenu plusieurs fois pendant cette session de groupe.

John sur film: Ils reconnaissent également la bague, avez-vous la bague de votre mère ? Ils me font sentir que je dois parler du bracelet ou de la montre. Il y a une connexion avec un bracelet ou une montre.

John Hockenberry: Il y a eu beaucoup d’entretien au sujet de mois spéciaux.

John sur film: Je veux vous parler et je veux vous parler au sujet du 10 qui peut signifier octobre, le mois d’octobre ou le 10 d’un mois ayant une certaine signification. Elle me dit de parler d’avril. Elle me montre avril. De qui est-ce l’anniversaire ?

Personne sur film: Le mien.

John Hockenberry: Et naturellement, comment les gens meurent. Le cancer et les maladies du coeur sont les deux principales causes de décès et nous avons entendu beaucoup à ce sujet.

John sur film: Quelqu’un décède du cancer, aussi là, parce qu’ils me montrent le cancer... Un certain type de congestion dans le poitrine. Ainsi quelqu’un a eu un arrêt du coeur, une pneumonie, ou ils ne pouvaient plus respirer, parce qu’il y a un problème dans cette zone. Et qui est décédé du cancer du sein?

John Hockenberry: Mais John Edward a également offert des informations spécifiques. Pour ces personnes, il a semblé frapper dans le mille.

John sur film: Y a-t-il quelqu’un avec un nom rare en «S» ? Est-ce que quelqu’un a, vous savez la maladie de la peau, quand elle est épineuse, comme le psoriasis? Qui est-ce ? Vous l’avez ?

Femme brune sur film: Non, c’est... ils me taquinaient avec cela, mon nom ressemble à psoriasis. C’est Soraya.

John sur film: Ce qu’ils essayent de me montrer c’est que quelqu’un a été adopté ou élevé par les personnes qui ne sont pas ses parents biologiques. Comprenez-vous cela?

Couple sur film - Homme: Oui.

John sur film: D’accord, c’est pour vous. C’est ce qui me vient et ils me demandent de vous relier aux jumeaux. Qui sont les jumeaux ? Oui, vous comprenez cela ? D’accord, qui sont les jumeaux?

Couple sur film - Homme: Euh, mes filles et petites-filles.

John sur film: Sont-elles des jumelles ?

Couple sur film - Femme: Les deux, les deux paires.

John sur film: D’accord.

John Hockenberry: Et il avait raison au sujet du père de Tony le cameraman, Anthony. Il était décédé.

John Hockenberry: Il a visé juste avec Anthony, c’est très bon.

Sceptique: Il a visé juste avec Anthony, nous avons vu des médiums qui fouinent avant les sessions et accueillent les personnes et en causant avec elles ils apprennent des choses.

John Hockenberry: John Edward s’était fait un honneur d’éviter tout contact avant la session. Mais vous souvenez-vous de cette séquence d’Edward en train de danser ? Tony était le cameraman et il a filmé cela quelques heures avant la session de groupe. Vous avez rencontré Tony avant n’est-ce pas ?

John: Plus tôt dans la journée ? Ouais.

John Hockenberry: Non seulement ils se sont rencontrés, mais Tony a révélé à John Edward une information critique pendant le tournage. Vous lui avez parlé. Saviez-vous que son père était décédé avant que vous fassiez cette session ?

John: Je pense qu’il, je pense que plus tôt dans la journée, il a dit quelque chose.

John Hockenberry: Bien, vous savez, cela est assez significatif. Je veux dire, vous avez su qu’il a eu un parent décédé et vous saviez que c’était son père.

John: D’accord.

John Hockenberry: Ainsi ce n’est pas une certaine énergie qui vous vient, c’est quelque chose que vous saviez avant d’entrer. Vous saviez qu’il s’appelait Tony et vous saviez que son père était décédé et vous saviez qu’il était dans la pièce. Est-ce correct ?

John: C’est tout un tas de réflexion que vous me feriez faire alors. Comme je disais, je réagis à ce qui me vient, ce que je vois, ce que j’entends et ce que je ressens. J’interprète ce que je vois, ce que j’entends et ce que je ressens et je le définis. Il a levé la main, cela semble s’adresser à lui, parfait.

John Hockenberry: Mais un cynique regarderait cela et dirait «Hé, vous savez, il sait que c’est le cameraman, il sait que c’est Dateline, vous savez, ne serait-ce pas impressionnant s’il pouvait faire pleurer le cameraman ?»

John: Absolument pas, absolument pas. Pas du tout.

John Hockenberry: Mais la douleur du deuil est émotive, peu importe ce qui la déclenche. Tony, notre cameraman, a clairement été ému. De même pour Pam. Elle était en pleurs.

Sceptique: Il n’y a rien de plus, euh, profond et, et euh, permanent à propos des gens que, que l’idée d’un être cher décédé. C’est une personne très vulnérable. Il a traversé, selon moi, une ligne vers un domaine plutôt sacré ce qui, pour moi, est au-delà de l’acceptable.

John: Je dis aux gens que je ne considère pas ce que je fais comme étant une thérapie contre la peine et je ne veux pas être considéré comme une thérapeute contre la peine. Je pense que cela peut vous aider, cela pourrait être curatif.

John Hockenberry: Comment répondez-vous à l’accusation que des gens comme vous, et peut-être vous-même,  font de l’argent avec des personnes affligées par la douleur.

John: Très clairement, chaque personne qui fait ce qu’elle fait pour gagner sa vie doit être payée afin de pouvoir poursuivre ses activités.

John Hockenberry: Ce que je vous ai demandé c’était: est-ce que vous faites de l’argent en utilisant la peine des personnes et il semble que vous me répondiez «hé, je pourrais leur demander trois fois plus, les gens sont friands à ce point de ces sessions».

John: Vous avez raison. Je pourrais leur demander trois fois plus, mais je ne le fais pas. Je pense qu’il y a une valeur rattachée à ce que je fais. Vous payez pour mon temps. Mais vous ne pouvez pas mettre une étiquette de prix sur l’expérience elle-même. C’est sans prix.

John Hockenberry: Est-ce l’expérience qui est sans prix ? Ou les croyances passionnées des supporteurs de John Edward qui rendent cela possible. Après tout, les incrédules ne sont pas susceptibles de chercher un médium, encore moins de le payer. Cependant si quelqu’un veut volontairement savoir, où est le mal. Nous ne saurons jamais la vérité, la vérité ne compte pas dans ce cas.

Sceptique: La vérité devrait être importante. L’idée que la fin justifie les moyens est, au niveau de l’éthique, une zone risquée. Ça pourrait aller si je vous flatte un peu ou si je vous aide, mais vous vous aventurez sur une pente très glissante quand vous commencez à faire cela.

John Hockenberry: Mais chacune des 13 personnes qui étaient à la session de groupe nous a dit après que l’expérience était valable. Pam Pasieka dit que tout ce qui importe, c’est qu’elle et les autres ont trouvé du réconfort.

Pam: Il y a les gens qui perdent de petits enfants, qui perdent des conjoints, qui perdent des parents. S’il est, s’ils ressortent d’une session réconfortés et heureux et qu’ils peuvent continuer à vivre leurs vies, pourquoi le scepticisme ? Que fait-il qui pourrait lui valoir des reproches ?

John Hockenberry: Puisque les morts ne sont pas ici pour débattre le sujet, pas pour nous en tous cas, nous devons nous en tenir à la parole de John Edward et les visages des gens qui sont suspendus à ses lèvres afin d’avoir un aperçu de l’au-delà, croyant qu’il doit y avoir autre chose. Leurs êtres chers ont poursuivi leur route. Pour eux, sinon pour d’autres, c’est assez.

Pam: Quand vous enterrez quelqu’un et que vous mettez la date de leur mort sur la pierre tombale, vous ne devriez pas faire cela, vous devriez mettre «à suivre».

Stone Phillips: Que croyez-vous maintenant ? Au début de la soirée, nous avons posé deux questions auxquelles vous pouviez répondre en ligne. Le première, croyez-vous qu’il est possible de communiquer avec les morts? Voici ce que vous avez dit: oui à 76%, non à 24%. Nous étions également curieux au sujet de vos expériences, ainsi nous vous avons demandé si vous aviez eu une expérience personnelle dans laquelle vous avez cru communiquer avec les morts ? Voici ces résultats: oui à 52%, non à 48%. Apparemment, beaucoup de gens y croient. Dans un sondage récent de Gallop, 20% des Américains ont dit qu’ils croyaient que les morts pouvaient entrer en contact avec les vivants. Un autre 22% a indiqué que ce pourrait être possible.