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    Les amis de John Edward
   

John Edward à l’émission américaine Today
Diffusé sur le réseau NBC
Animatrice: Katie Couric
Date: 21 novembre 2000

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Katie: Récemment, un journal de New York a dit que vous étiez le diable. Et je suppose que ceci a alimenté une grosse discussion religieuse à savoir si vous avez des influences sataniques ou vos dons viennent de Dieu. Que faites-vous de tout le brouhaha à ce sujet?

John: Vous savez, la même chose qu’avec les sceptiques. Je ne peux pas réellement défendre ce que je fais religieusement parce que je ne considère pas cela comme une chose basée sur la religion. Pour moi, c’est basé sur l’énergie. Et je ris quand les gens disent cela parce que s’ils me connaissaient et savaient cela, je veux dire que je suis issu du catholicisme et ma manière de procéder est...

Katie: Vous considérez-vous comme un catholique?

John: Absolument. Tout ce que je fais, l’entrée dans ce que je fais, plus précisément je prie le rosaire avant et après mon travail et c’est ma forme de méditation et de prière. Ainsi quand certaines personnes disent que je ne tiens pas le coup, je me dis «si seulement ils savaient» mais alors je dis «savez-vous, ils ne comprennent pas» et ce n’est pas à moi d’aller de l’avant et d’essayer de défendre ce que je fais, parce si que je suis sur la défensive, alors j’ai déjà perdu.

Katie: Combien coûte une session médiumnique ?

John: Une session coûte 300 $US.

Katie: Que pensez-vous des personnes qui disent «Oh, il fait de l’argent avec cela» ?

John: C’est mon travail.

Katie: Les gens vous critiquent-ils pour cela?

John: Un bon nombre de gens. Un bon nombre de gens pensent que, vous savez, ils disent «Oh cela, vous savez, c’est un don, vous ne devriez pas être payé». Mais je pense qu’un bon nombre de gens ont des dons pour lesquels ils sont payés et c’est quelque chose que... vous savez que c’est mon travail, c’est ce que je fais pour gagner ma vie.

Katie: Bien, John Edward, c’est intéressant de parler avec vous. Votre nouveau livre est un roman, il s’appelle What If God Were The Sun? Merci beaucoup d’être venu.

John: Merci beaucoup de m’avoir invité.

Katie: Joyeux Thanksgiving.

John: Vous aussi.

Katie: Et nous serons de retour avec l’émission Today tout de suite après ceci. 

(cette transcription provient de l’émission Later Today)

Katie: Le médium John Edward, animateur de Crossing Over sur la chaîne Sci-Fi, dit qu’il peut parler avec les défunts et tandis que vous regardiez vos nouvelles locales nous avons poursuivi notre entretien. Jetons un coup d’oeil sur le reste de cette entrevue.

Katie: Nous sommes de retour avec John Edward, qui est l’auteur de What If God Were The Sun? et également d’un autre livre a appelé One Last Time, qui est autobiographique. Nous avons un autre extrait de l’émission qui prouve que parfois il peut y avoir des moments empreints d’humour pendant ce que nous appelons une session.

John: Oh certainement !

Katie: Jetons-y donc un coup d’oeil.

[Début de l’extrait]

John: Avez-vous des poupées de porcelaine?

Madame 2: Oui.

John: D’accord, quelqu’un a cassé ou a fendu une des poupées.

Madame 2: Ah, personne ne sait cela. Je suis la seule à le savoir, parce que c’est moi qui l’ai fait. 

John: Oh, vous l’avez fait ? (haussement d’épaules)... Je ne fais que passer l’information.

Madame 2: Je ne peux pas le croire... qui vous a dit cela ?

John: Je ne peux pas révéler ma source!

[Fin de l’extrait]

Katie: Avec qui étiez-vous en train de communiquer à ce moment-là ?

John: Je n’en ai aucune idée.

Katie: Que faisiez-vous, étiez-vous en train de faire quelque chose avec quelqu’un qui est décédé dans l’entourage de cette femme?

John: Oui. Je ne me rappelle pas... ce sont comme des pensées empruntées. Des gens m’accostent parfois dans des centres commerciaux et me disent: «vous savez, il y a un an vous avez fait une lecture pour moi et vous m’avez dit ceci et cela et untel s’est présenté» et je les regarde «pouvez-vous me dire s’ils voulaient dire ceci ou cela ?». Et je regarde vers le haut en essayant d’être très poli et (en riant maintenant) «je ne peux pas me rappeler de vous» et «je ne vais pas me souvenir de votre parent décédé». Ainsi ces pensées ne sont pas les miennes. Elles entrent, elles sortent et je suis heureux que cela se produise ainsi parce que beaucoup de choses sont extrêmement négatives et parfois je vois des images d’une mort. Ce n’est pas une chose amusante à retenir.

Katie: Et cela doit être très pénible de devoir le communiquer à quelqu’un. Parce qu’ils s’attendent à...

John: Exact.

Katie: du réconfort et du soutien.

John: C’est douloureux. Mais je dis toujours aux personnes de l’émission, il n’y a que quelques raisons qui font que quelqu’un cherche un médium ou vienne à l’émission ou la regarde. Ils veulent savoir que leurs êtres chers vont bien, ils veulent savoir qu’ils sont encore reliés à eux, ils veulent savoir qu’ils font encore partie de leur vie. Ma principale préoccupation est la philosophie du pourquoi nous faisons cela et du pourquoi de leur venue. Mais ce n’est pas le message. Le message doit être des confirmations qu’ils sont réellement là.

Katie: Ainsi vous êtes catholique. Croyez-vous au concept traditionnel du Ciel? Que pensez-vous qu’il arrive aux gens quand ils meurent?

John: Je pense que selon la vie que vous avez vécue ici …, je pense que j’ai une version adaptée du Ciel. Je pense de la vie que vous avez vécue ici dépendra la façon dont vous évoluerez dans l’au-delà. Ainsi je plaisante toujours pendant les conférences et je dis «Essayez d’être aussi juste et inconditionnel que possible tandis que vous êtes ici de sorte que...»

Katie: À l’inverse, croyez-vous à l’Enfer ?

John: Je ne crois pas en un Enfer de flammes de la manière dont il nous est dépeint. Personne n’est jamais venu en disant «Il fait vraiment chaud ici. Je déteste être ici». Non, je pense qu’il y a des niveaux «non évolués» ou, si vous voulez, les gens qui n’ont pas évolué ou pas «traversé» font partie des niveaux plus bas, vous savez des niveaux de type «Enfer», mais pas dans le sens qu’on nous l’enseigne.

Katie: Pour ajouter une autre facette intéressante de votre vie, vous êtes un danseur social.

John: C’est mon activité favorite.

Katie: Et vous avez rencontré votre épouse, si je comprends, quand vous dansiez.

John: Oui.

Katie: Comment lui avez-vous expliqué «Oh, chérie j’ai cette chose, j’ai un don et ce n’est pas le genre de don auquel tu penses». Je ne sais pas.

John: Très simplement. Je suis entré en contact avec son grand-père. Et quand elle m’a demandé «Que fais-tu ?» J’ai pensé «Hmmm...» et j’ai attendu et ce n’était pas le bon moment parce qu’il ne venait pas à moi. Et puis quand je l’ai trouvé, quand l’énergie était propice, j’ai dis «D’accord, tu m’as demandé ce que je fais, voilà». Et sa réaction a été très simple. Elle a dit «Oh, ok». Je ne sais pas si à l’intérieur elle a voulu fuir, mais...

Katie: De toute évidence, elle ne l’a pas fait.

John: Non.

Katie: Depuis combien de temps êtes-vous mariés?

John: Nous sommes ensemble, nous sommes mariés depuis 5 ans.

Katie: 5 ans. Eh bien, c’est très intéressant, vous devez avoir une vie très intéressante.

John: En fait, assez normale.

Katie: Et c’est étonnant de voir combien de gens sont fascinés par ces choses, parce que je sais c’est l’émission qui obtient les plus grosses cotes d’écoute sur la chaîne Sci-Fi, et

John: C’est exact.

Katie: votre livre se vend comme des petits pains chauds, votre premier et nous verrons ce qui se produit avec l’autre. John Edward, merci d’être venu.

John: Merci de m’avoir accueilli.

(après l’entrevue, discussion avec les autres animateurs: Katie Couric, Mat Lauer et Al Roker discutent.)

Mat: C’est un peu étrange quand vous y pensez. Certaines des choses qu’il a dites que, vous savez, soudainement quelqu’un dit «Quel est votre don ?» et «Voici chérie, et j’espère que tu es prête pour cela».

Katie: Ouais. Ça l’est, ça l’est, je pense que c’est fascinant peu importe votre croyance, au niveau de ce qu’il fait. C’est définitivement un concept intéressant.

Mat: Et il semble dire que c’est bien d’être un peu sceptique.

Al: Bien sûr.

Mat: Ainsi ce n’est pas mauvais.