Accueil
Transcriptions
Témoignages
Sondages
Extraits vidéo
FAQ
Discussion
Livre d'or
Contact
Liens

    Les amis de John Edward
   

John Edward à l’émission américaine Dateline
Diffusé sur le réseau NBC
(Dateline est un produit des nouvelles de NBC)
Animateur: John Hockenberry
Date: 17 novembre 2000

Page 1 de 4


Introduction de Stone Phillips présentant des extraits vidéo de John.

Stone Phillips: Ce soir, il dit qu’il a le pouvoir,

John: «Je vais voir des choses, je vais entendre des choses»

Stone Phillips: de voir des personnes décédées,

John: «Un bon nombre de gens qui se présentent. J’ai votre mère, j’ai votre soeur»

Stone Phillips: pour transmettre leurs messages de l’au-delà.

John: «Qu’est-ce qui s’est passé derrière le poêle dans la cuisine ?»

Madame 1: «Oh mon Dieu !»

Stone Phillips: Secrets révélés d'outre-tombe,

John: «Quelqu’un a-t-il été assassiné dans votre famille ?»

Stone Phillips: des détails intimes que personne ne savait.

John: «quelque chose que vous auriez eu après qu’elle soit décédée et que vous sentiez pour vous relier à elle.»

Madame 2: «Oui.»

Stone Phillips: Comment est-ce possible ?

Madame 3: «J’étais en état de choc. J’étais étourdie. Personne ne savait ces choses.»

Stone Phillips: Qui peut l’expliquer?

Sceptique: Cela ressemble beaucoup, selon moi, à un jeu de devinettes.

Stone Phillips: Ils y croient, et vous ?

John Hockenberry: «Croyez-vous que les personnes décédées peuvent communiquer avec les vivants ?»

Stone Phillips: Où est la vérité ? Allez sur notre site et dites-nous ce que vous pensez. Une présentation interactive spéciale Dateline - «Histoires pour réveiller les morts.»

Stone Phillips: Allons-y, préparez à avoir la chair de poule. 

John: Ils apparaissent ou je sens qu’ils apparaissent et je les vois. Ils se présentent à moi de telle sorte que je peux les identifier.

Stone Phillips: Il dit qu’il peut parler avec les morts et des milliers de gens le croient. Fera-t-il un croyant de vous ?


De nos studios de New York, voici Jane Pauley.

Jane Pauley: Maintenant une histoire interactive spéciale. Vous êtes sur le point de rencontrer un homme qui dit qu’il voit et qu’il parle aux morts. Il dit que vous pouvez leur parler aussi. Cela semble fou ? Peut-être, peut-être pas. Ce soir, dans un spécial interactif de Dateline, nous allons essayer quelque chose d’un peu différent. À partir de maintenant vous pouvez aller dans notre site Web à dateline.msnbc.com où vous trouverez ces deux questions: «Est-il possible de communiquer avec les morts?» et «Cela vous est-il déjà arrivé ?» Répondez-y, puis regardez l'émission et voyez si vous changez d’avis. Voici John Hockenberry.

(Extrait du film Le sixième sens) «Je veux vous dire mon secret maintenant. Je vois des personnes mortes».

John Hockenberry: Le Sixième Sens. Dans les films, quand quelqu’un le possède [le don], voici ce qu’ils expérimentent typiquement. Effrayant, terrifiant.

(Extrait du film Le sixième sens) «Hé viens ! Je vais te montrer où mon papa garde son pistolet. Viens».

John: Je n’étais pas un enfant torturé. Je ne voyais pas des personnes avec la tête explosée et ce genre de choses.

John Hockenberry: Dans la vraie vie, être un médium est un peu moins dramatique et plus lucratif. Pas de fantôme, pas de pièce sombre, mais un individu qui prétend contacter des esprits dans la salle ici et dans l’au-delà dans un hall de banquet d’un Holiday Inn. Il s’appelle John Edward et il prétend non seulement voir des personnes décédées, mais aussi qu’il peut transmettre des messages à leurs êtres chers.

John: Il me montre les roses de couleur rose. Quand je vois que les roses roses, c’est leur manière d’exprimer leur amour et vous avez des bouquets et des bouquets et des bouquets d’êtres, leurs mains autour de vous.

John Hockenberry: John Edward a 31 ans. Le fils d’un policier de New York, qui dit que même adolescent, il savait qu’il était différent.

John: Venant d’une grande famille italienne, je savais qui viendrait à la maison de ma grand-mère le dimanche suivant.

John Hockenberry: Vous le saviez avant qu’ils aient frappé à la porte ?

John: Je le savais avant qu’ils viennent. J’avais l’habitude de jouer à un jeu avec ma mère. Le samedi soir je m’asseyais et je disais à quelle heure ils allaient venir. Je disais d’accord à 2:00 celui-là va venir. Vous savez, 3:00 celui-ci va venir. Et alors, habituellement, ceux dont j’avais prédit la venue, vous savez, ils venaient.

John sur film: Il y a un bon nombre de gens qui se présentent. J’ai votre mère, j’ai votre soeur.

John Hockenberry: Maintenant Edward ne le fait pas simplement pour la famille, mais pour gagner sa vie. Il en coûte 250 $US pour une session privée et avec une liste d’attente d’un an, il pourrait gagner des milliers de dollars pendant une bonne journée. En aidant, à ce qu’il prétend, des étrangers à contacter des membres de leur famille et des amis décédés.

John: J’aimerais pouvoir dire qu’ils vont venir et dire «Bonjour, je m’appelle John». Si j’obtiens l’initiale «J» j’aurais de la chance. Parfois ils viennent à moi avec un nom, parfois non. Cela dépend de la manière dont je l’entends. Je vous l’expliquerait comme ça vient, ce que cela pourrait signifier.

John Hockenberry: Pourquoi les morts se baladent en disant «Voilà John, ouais. Nous allons lui parler et il parlera à nos parents.»

John: Cela ne se passe pas ainsi. Ils arrivent avec la personne qui vient. Ils viennent chez moi avec le client.

John Hockenberry: Ainsi je me promène avec mes parents morts ?

John: Ouais. Je crois qu’ils sont avec nous en tout temps. Nous surveillent-ils 24 heures sur 24 et sept jours par semaine ? Non. Je penserais qu’il y a d'autres choses qu’ils peuvent faire dans l’au-delà.

John Hockenberry: Êtes-vous en train de dire que les personnes décédées ont un travail et une carrière ?

John: Euh ouais. Je vous dirais qu’il y a les gens qui m’ont prouvé qu’il y a des choses sur lesquelles ils travaillent là-bas.

John Hockenberry: Donc je devrai travailler dans la vie après la mort, huh ?

John: C’est ce qu’ils disent.

John sur film: Maintenant espériez-vous entendre parler de votre mère ?

John Hockenberry: Regarder Edward en action c’est quelque chose comme observer un opérateur de radio-amateur essayer de capter des signaux, sauf que John Edward est la radio ici. Il se met à l’écoute d’un individu qui s’appelle Jack.

John sur film: Il y a une autre femme qui se présente au même niveau que votre mère. C’est la manière dont cela m’est présenté. Qui a eu le cancer du poumon?

Jack sur film: Maman.

John sur film: Votre mère ?

Jack sur film: Ma mère.

John sur film: D’accord, c’est elle.

John Hockenberry: Si on en croit Edward, ce sont des signaux des disparus.

John sur film: Ils parlent également d’un policier. Qui a porté l’insigne ou... qui est la personne qui était policier ?

Jack sur film: Je suis policier.

John sur film: D’accord.

John: Je vois des choses, j’entend des choses, je capte des sentiments, euh, parfois ils apparaissent ou je sens qu’ils apparaissent et je les vois. Euh, ils se présentent de telle sorte que je peux les identifier.

John sur film: Elle me dit cinq dans la famille.

Jack sur film: Non.

John sur film: Elle me dit oui. Combien d’enfants a-t-elle eus ?

Jack sur film: Quatre.

John Hockenberry: Que s’est-il passé ? Edward insiste sur le fait que Jack est un de cinq enfants, tandis que Jack dit qu’il n’y en a que quatre. Mais même lorsqu’il semble faire une erreur Edward dit qu’il a raison. Les voix ne lui mentiraient pas, dit-il. Edward avait-il tort ? Ou il a accès à de l’information que les simples mortels ignorent.

John sur film: D’accord, alors elle a dû faire une fausse couche ou perdre un enfant parce qu’elle me dit qu’il y en a cinq.

John: La façon dont je reçois l’information est symbolique et c’est comme jouer à des charades psychiques ou comme un genre de langage par signes pour essayer de comprendre la signification des messages.

John Hockenberry: Ainsi, d’une certaine manière, vous ne savez même pas quelle information vous recevez.

John: Non. Parfois l’information qui arrive, je pense «Oh ça doit signifier ceci». Et alors je fournis le symbole à la personne et elle dit «Oh oui» et quand ils m’expliquent le fond de l’histoire, je pense «Wow, j’avais complètement tord». Ainsi je n'ai pas toujours la bonne interprétation.

John sur film: Comprenez-vous cela ?

Couples sur film: Non.

John sur film: D’accord, parce que je ne sais pas ce que c’est non plus. Mais votre mère vient avec vos frères. Quelqu’un était en prison également. Avez-vous su cela ? Ils le présentent, comme cela s’est produit, c’est un fait, ils sont en prison, ils ont purgé leur sentence.

Couples sur film - Homme: Ma mère.

John sur film: Elle a fait de la prison ?

Couples sur film - Homme: Eh bien, elle a été en prison pendant une courte période.

John sur film: D’accord.

John Hockenberry: N’avez-vous jamais de panne ? Arrêtez-vous jamais les voix ?

John: Bien sûr.

John Hockenberry: Comment faites-vous cela?

John: Je danse. Je pratique la danse sociale.

John Hockenberry: Et aucun esprit ne vous embête.

John: Pas de personne décédée tandis que vous dansez le cha-cha-cha. 

(Film de John dansant avec son épouse.)

John Hockenberry: Un danseur social qui peut jouer aux charades psychiques avec l’oncle Murray décédé ? Si les personnes mortes pouvaient parler, pourquoi parleraient-elles à John Edward et non pas simplement à leurs propres parents vivants, sans intermédiaire ? Mais, plus important encore, pourquoi être à la recherche de ce genre de choses ? Et que cherchent ces personnes qui croient vraiment aux médiums ?

John Hockenberry: Pourquoi pensez-vous que les gens soient si affamés de savoir s’il y a une vie après la mort.

John: Les gens veulent juste savoir qu’il y a quelque chose et que les liens d’amour que nous avons avec les personnes qui étaient ici survivent la mort physique. 

John Hockenberry: Savez-vous à quoi ressemble cet au-delà ?

John: Je n’en ai aucun idée.

John Hockenberry: Vous n’avez aucune idée ?

John: Je n’ai aucune idée. Et je suis très, très clair avec les gens. Je dis, je sais que j’ai la capacité de faire ceci, mais je n’essayerai pas de mettre des limites ou de mettre des paramètres sur ce que... c'est définitivement comme cela.

John Hockenberry: Cette quête pour établir un contact avec l’au-delà n’a rien de nouveau. Les historiens font remonter le mouvement psychique moderne au milieu du 19e siècle quand deux sœurs, Katherine et Margaret Fox, ont prétendu communiquer avec les morts par de petits bruits secs. Plus tard, elles ont avoué que c’était une supercherie, mais cela n’a pas arrêté le mouvement énorme qu’elles avaient déclenché.

Au 21e siècle, des médiums comme John Edward peuvent potentiellement rejoindre des millions de personnes grâce aux médias. Edward a écrit un livre, One Last Time, et anime une émission de télévision par câble sur la chaîne Sci-Fi. (Extrait de l’émission Crossing Over avec une musique horrible) Y a-t-il quelque chose [de vrai] dans tout cela ? Y a-t-il un moyen de savoir si les médiums sont authentiques ? Un scientifique qui ose s’intéresser à la question, le Dr Gary Schwartz, est professeur de psychologie à l’université de l’Arizona.

Dr Schwartz: Certains de mes collègues aujourd’hui préféreraient que je fasse ces recherches ailleurs, de préférence sur une autre planète.

John Hockenberry: Ils pensent probablement que vous êtes déjà sur une autre planète.

Dr Schwartz: Oui, mais la chose critique est de faire les recherches en utilisant les procédures scientifiques standards qui sont ouvertes à l’observation et à la critique, parce que je suis sceptique comme tout le monde.

John Hockenberry: Le Dr Schwartz a rassemblé des personnes qu’il décrit comme des «Michael Jordan» du monde des médiums. Parmi eux, John Edward.

John sur film: Et quelqu’un meurt dans ce que je ressent être une explosion. Ils sortent, boum !

John Hockenberry: Et les a emmenés dans ce laboratoire à l’Université de l’Arizona. Dans la première expérience, les cinq médiums donnent des consultations individuelles à un client, une femme qui essayait de contacter ses êtres chers. Pendant la session les ondes du cerveau et du coeur du médium ont été surveillées, de même que celles du client pour voir s’ il y avait une connexion énergétique entre eux. Pendant 20 minutes, les médiums ont posé des questions au client qui avait comme consigne de répondre par oui ou non et de ne pas donner d’information supplémentaire sur les morts.

Femme médium sur film: Est-il votre mère est encore ici, s’il vous plaît ?

Client sur film: Non.

Femme médium sur film: Elle a décédée après lui, s’il vous plaît?

Client sur film: Oui.

Femme médium sur film: D’accord. Un des deux a eu le cancer. Elle me montre le cancer.

John Hockenberry: Le Dr. Schwartz emploie un système compliqué d’estimation pour compter les succès et les erreurs des médiums. Il compare leur succès à un groupe d’étudiants qui ne prétendent pas être médium, et qui devinent à l’aide d’une liste constituée de 70 éléments relatifs à la femme qui a été lue par les médiums [le client]. Les étudiants ont en moyenne une exactitude de 36 pour cent en devinant. Les médiums...

Dr Schwartz: Tous nos médiums vedette ont obtenu une exactitude de 76 à 95 pour cent et quand vous faites les statistiques, la probabilité d’un tel événement se produisant par hasard est d'une chance sur 10 millions.

John Hockenberry: Les étudiants que vous avez utilisés comme groupe de contrôle, c’était probablement la première fois qu’ils faisaient une expérience comme celle-là.

Dr Schwartz: Absolument !

John Hockenberry: Pourquoi le succès des médiums ne pourrait-il pas être dû à une certaine compétence qu’ils ont acquise sur une longue période de temps ?

Dr Schwartz: Eh bien, c’est probablement dû à une compétence qu’ils ont acquise sur une longue période de temps. La question est: quelle est cette compétence ? Comment peut-on expliquer cette compétence ?

John Hockenberry: Le Dr Schwartz rend des choses encore plus difficiles dans une deuxième expérience. Maintenant, on ne permet pas aux médiums de voir le client et ils ne peuvent pas poser de question pendant les dix premières minutes. Ils ne peuvent que donner de l’information.

Dr Schwartz: John est assis, le dos face à la porte, une caméra le surveille, donc quand il entre et s’assoit vous pouvez voir que John ne voit rien.

John Hockenberry: Quand on lui permet de poser des questions, John Edward commet des erreurs.

Lire la suite